
2057, le Soleil se meurt. Une équipe de scientifiques s'embarque à bord du vaisseau ICARUS II, ayant pour mission de faire exploser une bombe nucléaire dans le Soleil pour relancer son activité. Mais, à l'approche du Soleil, ils perçoivent les signaux de détresse du vaisseau ICARUS I, disparu 7 ans plus tôt et devant accomplir la même mission...
Encore un film de science fiction, plutôt alléchant à première vue, réalisé par Boyle, très bon réalisateur de films de science fiction, on se souvient en effet de 28 jours plus tard, quelque peu semblable d'ailleurs, à Sunshine: le monde risque de mourir, pas à cause d'un virus cette fois, mais à cause de la mort progressive du Soleil. Pour résoudre ce grave problème, une équipe de scientifiques est envoyée, pour sauver le monde.
Le film démarre donc dans l'espace, à bord du vaisseau. A peine 5 minutes passées, une chose est frappante, le vaisseau a été basé sur celui d'Alien, il est doté d'une intelligence artificielle qui correspond avec les scientifiques, et répond également à un petit nom. Le plagiat est, pour l'instant, minime. Quelque minutes plus tard, l'ambiance qui règne à bord du vaisseau, les prises de vue, les dialogues, tout fait penser à du déjà-vu, en effet, l'ambiance du film ne cesse de rappeler celle de Solaris. La ressemblance devient de plus en plus frappante à mesure que le film avance.
En effet, le scénario, fort original à la base, bien que peu crédible, ne ressemble en rien à Solaris, mais lorsqu'un membre de l'équipage devenu fou "à cause du Soleil" tue tous les autres membres de l'équipage, selon ne vous rappelle-t-il pas le film de Steven Soderbergh, lui-même remake du vieux film Solrais de Tarkovski? De plus, la musique, les plans où l'on voit les personnages se découper en ombre chinoise sur le Soleil, tout rappel Solaris. La déception est énorme, le film perd tout son intérêt.
Dans un deuxième temps, Boyle, que l'on sait friand des scènes de bagarres sanguinolentes, du suspens et des jeux de lumières nous livre une deuxième moitié de film digne des plus grands films d'horreur, rien à voir avec le résumé du film et les attentes du spectateur.
Sunshine, que l'on devrait plutôt appelé Solaris II est sans doute la plus grosse déception de l'année 2007, Boyle nous ayant habitués à mieux.
Ce n'est pas un film d'anticipation, c'est un plagiat, un remake Solaris, version Soleil.
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